Arthur Baudon Vernet

29 juin 20201 Min

La Vague en Méditerranée, par temps calme.

La vague s’arme puis le coup part.

Chaque fois on perçoit l’armement et on le voit aussi.

C’est quand elle se relève, un peu comme le dos rond que fait un chat qui se dresse.

Une légère hésitation au sommet, et PPPAANN ! Le bruit claque.

Le déferlement peut commencer.

Son désir de montrer sa puissance en s’abandonnant tout le long de la plage s’exprime.

La joie. Comme si remplir d’écumes le plus d’espace possible et à toute vitesse était une urgence.

Assez rapidement la mousse disparait pour rendre visible l’eau.

L’évaporation va délicatement dissiper son existence.

Ne laissant que quelques arabesques sur le sable et un peu d’humidité.

La mémoire furtive d’instants présents déjà passés.

Une autre vague va effacer définitivement toute trace de son existence.

Pourtant elle a bien existé, un instant bref, elle a existé, elle a accompli son rôle de vague avec allégresse.

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