Pour éviter de courir de désirs en désirs
puisqu’une fois l’un assouvit il en faut un autre à satisfaire,
pour éviter cette course sans fin
et cette machine infernale à fabriquer de la frustration,
il faudrait parvenir à « désirer ce que l’on a déjà ».
Ce n’est pas une injonction, ni une phrase pour faire bien,
non, c’est une invitation à prendre conscience
que ce que l’on a, on l’a déjà désiré pour l’obtenir.
Il s’agit de se remémorer l’origine de ce désir initial,
se projeter dans ce qui animait ce désir,
de quelle nature était-il ?
La nature de son intention nous renseignera mieux
sur la vrai valeur de l’objet qui le matérialise.
Elle pourra se limiter à sa valeur monétaire
comme avoir une valeur inestimable
quand l’objet sera lié à notre cœur.
Et souvent ces objets à la valeur inquantifiable
ne sont pas tant ceux que l’on a désiré,
mais ceux que l’on a reçu, que l’on nous a donné.
Incorrigibles humains, dont la raison prend l’eau
dès que les sentiments pleuvent.
Soudain, on se rend compte de tous ses trésors accumulés
pourra-t-on s'en satisfaire ?
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