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  • Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Coup de cœur,

Quelle claque !

Quel courant d’air frais.

J’ai « trouvé » Saul Leiter sous le soleil d’Arles.

On peut donc chercher le beau

sans avoir à s’en excuser auprès de ceux

qui préfèrent le laid, le triste, la violence.

Oui, on peut flâner sans savoir

ce que l’on va trouver en étant suffisamment

poreux pour accueillir l’imprévu.

Oui, on peut éprouver de la joie en mobilisant

son attention pour pratiquer son art,

photographie et écriture en ce qui me concerne.

Non, l’imperfection n’est pas une erreur à bannir,

mais un signe d’humanité à dévoiler.

Non, on n’est pas obligé de vouloir faire

« carrière » ou de « réussir ».

Il y a seulement à agir en conformité avec soi,

se laisser guider par ce surplus

de vie qui est en nous, le laisser jaillir

et quand parfois ses éclaboussures

rebondissent dans l’œil ou

percute le cerveau d’un regardeur,

cela signifie que ça valait la peine de faire ce qui a été fait.

Et donc de continuer à écrire et à photographier.

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