Quelle claque !
Quel courant d’air frais.
J’ai « trouvé » Saul Leiter sous le soleil d’Arles.
On peut donc chercher le beau
sans avoir à s’en excuser auprès de ceux
qui préfèrent le laid, le triste, la violence.
Oui, on peut flâner sans savoir
ce que l’on va trouver en étant suffisamment
poreux pour accueillir l’imprévu.
Oui, on peut éprouver de la joie en mobilisant
son attention pour pratiquer son art,
photographie et écriture en ce qui me concerne.
Non, l’imperfection n’est pas une erreur à bannir,
mais un signe d’humanité à dévoiler.
Non, on n’est pas obligé de vouloir faire
« carrière » ou de « réussir ».
Il y a seulement à agir en conformité avec soi,
se laisser guider par ce surplus
de vie qui est en nous, le laisser jaillir
et quand parfois ses éclaboussures
rebondissent dans l’œil ou
percute le cerveau d’un regardeur,
cela signifie que ça valait la peine de faire ce qui a été fait.
Et donc de continuer à écrire et à photographier.
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