Si je m’appelle Elisabeth
et que je suis la reine d’Angleterre,
ma marge de manoeuvre est finalement réduite ,
le cadre de ma naissance tellement plus grand que moi,
je ne vais exister qu’avec la parcimonie
de ma parole pour plaire et ne pas déplaire
au plus grand nombre de mes sujets
et par moment témoigner
de ma fantaisie par l’exubérance
de la couleur de mes chapeaux.
Si je suis Elon Musk, ma marge de manoeuvre :
C’est moi !
Je suis.
Je me suis crée ex-nihilo, je ne dois mon pouvoir,
ma richesse qu’à mon ego gonflé par mon seul souffle.
Plus je souffle, plus je reçois
au centuple jusqu’aux milliards.
Née Mère Theresa ou Sœur Emmanuelle
alors véritables trous noirs de l’humanité,
c’est par l’absorption dans la misère et la pauvreté
des plus petits que soi qu’elles ont perçues
la lumière de l’humanité et tels des quasars
ont fait rayonnés cette lumière au centuple.
Une vie, un mélange de conditionnement, d’énergie,
de rencontres et de gènes exprimés ou pas.
L’épigénétique le prouve, nous naissons avec des gènes,
comme nous naissons dans une famille, un milieu,
un pays, une culture.
Autant de tuteurs nécessaires à notre croissance,
certains les conserveront toutes leurs vies,
d’autres s’en détacheront avec tristesse ou joie,
quand d'autres seront abandonnée.
Une question de déterminisme,
d’introspection, de rencontres.
Je suis persuadé que si le modèle
de la réussite était de parvenir
à être totalement à sa place,
c’est-à-dire quand il n’y a plus de décalage
entre la conscience de soi,
soi et les actions que l’on entreprend,
alors la vie serait une belle et bonne
vie pour tout le monde.
Comme le disait Pierre Soulages
« J'ai essayé d'avoir une vrai vie,
ce qui n'est pas le cas de tout le monde »
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