Il est là quelque part,
au-dessus de mon épaule,
derrière ma tête.
J’ai beau le chasser comme
on veut se débarrasser d’une mouche
trop insistante et trop bruyante, je le sens.
Je le sais. Il est là.
Je ferme les yeux, les ouvre.
La vie est belle, joyeuse même.
Le déni, tel un parapluie me protège
des rayons du stress.
Quand je transpire trop, il me sèche.
Si mon cœur s’emballe dans les tours,
il suffit de penser à lui pour calmer
mon corps tout entier.
Il est bien pratique, il cache les soucis sous le tapis
et me permet de marcher pieds nus
sans risquer de me faire piquer.
Il est une crème solaire qui me
permet de lézarder au soleil sans bruler ma peau.
Il me permet de passer une journée calme et tranquille
malgré la somme déraisonnable de problème
qui m’attendent derrière la porte
et qui vont me submerger comme
une avalanche dès que je l’ouvrirai.
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