Passer du simple fait d’exister
pour commencer à vivre
nécessite de satisfaire certains besoins.
Certainement,
mais même si tous nos besoins
ne sont pas satisfaits
on peut expérimenter « vivre »
en satisfaisant certains désirs , non ?
Un désir assouvi est source de satisfaction.
Petite, grande, énorme,
ça dépend du désir satisfait.
Évidement plus de désirs
sont assouvis, plus la satisfaction augmente.
Quoique aussitôt assouvis,
il faut étancher la soif du suivant,
insatiable ces désirs !
Cette course sans fin vers les plaisirs,
est-ce du bonheur ?
Non, toujours du plaisir,
une accumulation de plaisirs,
un tas plus ou moins gros de plaisirs.
Qu’en est-il du bonheur ?
Ne serait-il pas du côté de l’inattendu,
de la découverte ?
Un possible auquel on n’avait jamais pensé
comme cette rencontre improbable
qui se transforme en amour ?
Ou lorsqu’on se découvre capable
de quelque chose
dont on ne savait pas capable ?
Un sourire se pointe,
pas de plaisir, un sourire de joie.
Il n’a pas la même texture,
il est plus dense, plus parfumé,
plus coloré, plus gouteux aussi.
Il n’est pas seulement sucré.
Il nous transporte
dans un nouveau monde
qui se découvre devant nous,
là , ici et maintenant et indéfiniment.
Comme si on avait touché
puis attrapé un moment d’éternité,
ça doit être ça le bonheur, non ?
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