Apporter une solution à un problème complexe
avec une grande certitude de réussite est une illusion.
Plus il est complexe, plus la probabilité de réussite diminue.
Tout contrôler, tout maitriser.
Hubris de l’homme !
Aujourd’hui avec le principe de précaution
comme épée de Damoclès,
notre capacité exponentielle à accumuler des datas,
et les puissances phénoménales de calculs
à notre disposition autorisent
des modélisations de plus en plus sophistiqués,
l’exploration d’une autre réalité avec l’IA
et le Deep Learning, les algorithmes,
sans compter Les progrès technologiques
d’observation de l’espace ou de notre cerveau.
Nous avons à notre disposition des outils
et des moyens considérables,
mais plus nous en avons,
plus nous avons besoin de spécialistes
de plus en plus pointus
dans un domaine de plus en plus étroit
et plus une compréhension holistique s’évapore.
Chacun ne voyant qu’une face de la sculpture,
personne ne pouvant la voir dans sa globalité.
Pourtant, nous sommes persuadés de pouvoir
tout contrôler et refusons l’approximation.
La probabilité d’erreur acceptable
diminue au fur et à mesure que nos modèles
de prédiction se complexifient,
alors que plus ces modèles
sont sophistiqués plus la marge d’erreur augmente..
Décider c’est agir sans savoir, choisir c’est agir en sachant.
Et nous pensons, voudrions ou rêverions
de vivre dans le « choix » alors que nous sommes
et serons dans la « décision »
puisque plus on connait,
plus le champ de notre ignorance s’agrandit.
Rien de nouveau sous le soleil...

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