Je sais que je suis dans le vrai
au plus près du mystère du sens de ma vie. Je sais ce que je fais, c’est-à-dire parvenir
à exprimer le plus justement possible
ce que je perçois du monde .
afin de révéler ce pourquoi je suis. Arriver à me promener sans flagornerie
ou sans pudeur est un aboutissement en soi. Cette sensation n’est qu’épisodique,
tel le funambule qui avance sur son fil.
Symbole de son existence, de la vie tellement fragile. Je perçois l’éphémère et la profondeur en même temps,
l’inutile et l’indispensable. Le grain de sable sur la plage
sans qui la plage sera toujours une plage
mais pas tout à fait là même non plus, la plage le sait. La vague de joie de cette prise de conscience
se matérialise par des larmes, un flot de larmes. L’eau, entre vapeur et glace, nuage et solide,
matérialise la pensée de mon âme. C’est fini, cet état s’est évanoui. Les larmes ont séché, les nouvelles
ne sont pas encore arrivées.
Reviendront-elles ?
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