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  • Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

L’effet de l’otium.

Ce sont des sanglots incontrôlables

qui jaillissent, pourquoi ?

Parce qu’il y a une fusion

entre l’idée et sa matérialisation par l’écrit

Il ne s’agit pas de transposer un mot

écrit dans sa tête sur une feuille de papier,

il s’agit de composer une idée à partir d’éléments épars.

Chaque parcelle de l’idée trouve son équivalent en mot,

et les parcelles d’idées misent bout à bout

deviennent des phrases constituées

par des mots qui se suivent de façon harmonieuse.

Quand les mots prennent forme,

ils éclaircissent ainsi la pensée.

Quand les mots ne sont pas là, l’esprit hésite.

Il cherche, puis le mot arrive.

Surprise, il arrive quasiment d’abord

par la main avant d’être perçu par l’esprit.

Ca se joue à des millisecondes,

mais c’est ainsi, la main est plus rapide.

l’interaction, main-cerveau est bien plus

sophistiqué que l’on ne croit.

La main n’est pas l’outil.

Le cerveau n’est pas l’esprit.

Ces deux concepts sont inadaptés,

l’un et l’autre sont un tout.

L’un et l’autre dansent ensemble,

ils se tournent autour, parfois trop distant,

parfois tellement serrés qu’ils ne font plus qu’un,

dans ce cas c’est forcément éphémère.

Cette tension consomme trop d’énergie.

A un moment, l’un ou l’autre voudra se détacher.

Ils sont deux, parfois un et un,

mais sont résolument un tout.

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