Quand j’ai commencé à marcher, je suis tombé.
J’ai oublié totalement la douleur
et me suis immédiatement remis à marcher.
Quand je suis monté à cheval,
j’ai augmenté mon rayon d’action
et ma vitesse de déplacement.
Quand je suis tombé j’ai eu très mal,
je m’en souviens encore.
Quand j’ai pris un train,
le temps de m’endormir
je me réveillais dans un autre pays.
Si le train déraille, certains meurent.
Quand j’ai pris l’avion
j’ai pu traverser les océans en quelques heures
et changer de continent.
Si l’avion a un accident, tous ses passagers meurent.
J'ai même marché sur la Lune!
Toujours plus vite, plus confortablement,
nous nous éloignons de notre condition animale
et en oublions notre vulnérabilité naturelle.
Nous oublions que nous sommes seulement
un hôte sur le système Terre
qui pour assouvir ses désirs de vie
et son développement a besoin de coloniser ses ressources,
sans elles nous ne pouvons pas vivre.
Comme le virus inerte ne peut exister
qu’au dépend de son hôte
et qui afin d’assurer son développement
doit se modifier en permanence.
Pour lui, la vie est un moyen d’assurer son développement.
Nous, nous voulons les deux:
vivre et assurer notre développement.
Eux ont une biomasse trois fois plus importante
que la nôtre et sont là depuis plus longtemps que nous.
Qu’avons-nous à redire ?
Juste être conscient que malgré les apparences,
ce n‘est pas le soleil qui tourne autour de la terre
mais bien la terre qui tourne autour du soleil.
Nous nous croyons les maitres à bord du système Terre.
Comment un organisme représentant mois de 10 000 fois
la biomasse totale du monde vivant pourrait-il le contrôler ?
Comme si un vers de terre de sept grammes prétendait
contrôler le corps d‘un humain ?
Non, mais, vraiment ?
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