La lumière qui éclaire une saleté ne devient pas sale,
pas plus qu’elle ne devient diamant en en éclairant un.
Elle permet de révéler.
La conscience agit de même,
elle n’est ni bonne, ni mauvaise,
elle fait remonter à la surface ce qui n’était pas visible,
elle montre la pièce d’or qu’on ne voyait plus.
Il faut ensuite la polir pour qu’elle révèle sa beauté,
sculpter le morceau de bois qu’elle a déterré
pour transformer la matière brute.
Un travail d’épure pour se débarrasser des couches inutiles,
des échafaudages de pensées superfétatoires
qui masque la belle façade.
Dans la course éperdue de la vie,
nous avons endossé et accumulé
des équipements pour courir,
mais tous ces outils superflus nous ont tellement alourdit
que tous nos efforts sont vains.
Nous courrons de moins en moins vite
et nous ne discernons plus correctement
le sens de la course en faisant des détours inutiles.
La lumière de la conscience nous dit ce qu’il faut faire,
d’abord en chuchotant jusqu’à hurler
quand nous ne voulons pas l’écouter.
Alors déchargé du superflu nous commençons
à courir plus vite et libérer d’un objectif
nous avons trouvé un sens.
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