Comment Jean de La Fontaine pouvait-il imaginer, même pas en rêve qu’un coiffeur d’ailleurs bon ou mauvais
l’histoire ne le dit pas, métamorphosé en merveilleux conteurs redonnerait vie à ce qui était mort
depuis plus de 300 ans. Sans changer une virgule, sans actualiser le moindre mot, sans traduction aucune.
Seulement en livrant aux oreilles attentives, sa voix, aux yeux hypnotisés
la gestuelle de son corps, car même assis on ne dit pas La Fontaine
qu’avec des mots, son texte anime le corps entier pour que l’on puisse aussi le voir.
Sous ses fables, autant de croquis de l’âme humaine finalement
inchangée, elle aussi depuis quelques centaines d'années.
Une apologie des mots, voyageant à travers le temps qui nous permettent
de nous regarder de profil et non pas seulement de face.
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