Il a créé sa boite, s’est battu comme un chien avec les autres dans la rue.
La rue, c’est la survie, la loi du plus fort, le plus rusé, celui qui s’adapte le plus vite.
C’est le milieu qui dicte ses conditions, à l’organisme de s’adapter ou de disparaitre.
Lui, il s’y est adapter mieux que les autres.
Il a réussi dans ses affaires.
Toujours un coup d’avance, connaissant les règles de la gagne.
Il a vendu, raflé la mise, pouvant souffler un peu puisque maintenant il était au centre.
C’était lui, le milieu, il pouvait fixer les règles qu’il voulait.
Mais il avait un maitre plus sournois qu’il ne croyait : l’argent.
Il en avait accumulé, il ne voulait pas le perdre, il ne pensait qu’à ça.
Après avoir survécu à la peur de la rue, mené tous les combats pour faire de sa boite un fleuron de son secteur
l’avoir vendu au mieux. Vu de l’extérieur, une succession de victoires sur les autres, un parcours sans faute.
De l’intérieur, une partie de cache-cache avec lui-même, pas de batailles cette fois ci seulement une fuite
éperdue, courir toujours pour s’échapper de soi.
N’étant pas maitre chez lui, il lui a bien fallu trouver un maitre à l’extérieur.
Lui, il a trouvé l’argent.
NB: Vous pouvez remplacer l'argent par le pouvoir, la gloire, ou n'importe quelle cause extérieure à soi.
Il s'agit en réalité d'une perte "d'autonomie ", littéralement "fixer ses propres lois ",
Dépendre de soi même, bien sur tout ça c'est théorique...

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