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  • Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

La pulsion créatrice.

Un jaillissement sincère

qui se moque des éclaboussures ,

c’est ce qui se passe dans l’écriture

que j’aime à écrire.

Allumer un nouveau circuit dans le cerveau

trop bien câblé d’un lecteur,

ouvrir une brèche dans un a priori

par la percussion d’un arrangement de mots.

Il suffit d’un rien pour bousculer

une pensée bien établie,

ébranler un préjugé,

provoquer une fissure dans une pensée toute faite

et l’irriguer d’une nouvelle eau par un regard différent.

Quand ça rebondit dans l’autre , c’est visible sur son visage.

Il y a une fraction d’étonnement

qui ne peut s’empêcher de se montrer.

Un changement dans la lumière de l’œil,

un léger tremblement de sourcil,

un silence un poil trop long,

la lèvre inférieure de la bouche qui se laisse tomber.

Il y a toujours un petit « trop » extérieur

pour témoigner de la surprise intérieure.

C’est la deuxième jubilation de l’écriture,

la première étant dans l’acte d’écrire lui même.

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