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Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

La route de l'imprévisible.

Je ne choisis pas, je laisse advenir.

En choisissant,

il y a renoncement à la pluralité,

on s’arrête à la décision du moment.

En laissant advenir,

je me rends disponible pour accepter l’imprévisible.

J’accueille ma dépendance à l’univers avec joie

et trouve ainsi le plus naturellement

et le plus précisément possible ma place.

Comme la graine va devenir

ce qu’elle doit être : une plante.

La chenille, un papillon.

Qui l’eut cru ?

Une graine en plante , impossible !

Un rampant en volant, quelle plaisanterie!

Ils deviendront ce qu’ils doivent être.

Quelle fatuité de croire

que mes choix vont tracer mon chemin.

Ils vont seulement me permettre

de choisir entre ceux qui apparaissent devant mes yeux

mais pas à inventer le mien,

puisqu’il n’existe pas,

forcement c’est le mien.

Il n’y a que moi pour l’inventer.

Il faut bien puiser en soi et autour

pour le construire

les fondations posées vont l’édifier,

grande sera sa mesure

puisqu’elle sera celle de mon bonheur.

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