Je ne choisis pas, je laisse advenir.
En choisissant,
il y a renoncement à la pluralité,
on s’arrête à la décision du moment.
En laissant advenir,
je me rends disponible pour accepter l’imprévisible.
J’accueille ma dépendance à l’univers avec joie
et trouve ainsi le plus naturellement
et le plus précisément possible ma place.
Comme la graine va devenir
ce qu’elle doit être : une plante.
La chenille, un papillon.
Qui l’eut cru ?
Une graine en plante , impossible !
Un rampant en volant, quelle plaisanterie!
Ils deviendront ce qu’ils doivent être.
Quelle fatuité de croire
que mes choix vont tracer mon chemin.
Ils vont seulement me permettre
de choisir entre ceux qui apparaissent devant mes yeux
mais pas à inventer le mien,
puisqu’il n’existe pas,
forcement c’est le mien.
Il n’y a que moi pour l’inventer.
Il faut bien puiser en soi et autour
pour le construire
les fondations posées vont l’édifier,
grande sera sa mesure
puisqu’elle sera celle de mon bonheur.
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