Je souhaite tellement exprimer ma pensée au plus juste. C’est plus fort que mon envie d’écouter autrui. Un paradoxe, se nourrir du monde et le vomir. Je me nourris des pensées d’autrui, sans elles je me meurs. Mes origines, mes nourritures et ma façon de les travailler,
de les cuisiner, de les arranger me permet de toucher la conscience d’être ce que je suis. Plus je suis ce que je suis,
alimenté par mon rapport au monde,
transpercé par mes origines,
plus l’élan de vie et donc le désir grandit. Plus je suis vivant, plus je suis en adéquation
avec ce que je dois être, je le sais. Je peux donc mourir demain
ayant accompli mon devoir et mon droit d’avoir vécu.
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