Un déménagement précède un emménagement.
C’est comme le décollage et l’atterrissage,
la gare de départ et celle d’arrivée.
Entre les deux, un mouvement
spatio-temporel qui nous égare.
Nos émotions, nos sens sont perturbés.
Triste qu’il s’agisse d’une fin,
pas tout à fait joyeux de ce nouveau début.
Et puis le temps, ou plutôt la durée
du voyage entre les deux fait son travail,
petit à petit nous oublions presque déjà l’ancien
pour ouvrir les bras au nouveau, l’enlacer, l’embrasser,
l’accueillir avec joie.
La découverte d’un début qui se dévoile comme
ce fil caché sous le sable que l’on tire,
où va-t-il nous mener ?
L’excitation de l’inattendu
qui bouscule le train-train de l’ancien,
comme cette douche froide qui nous revigore,
ce coup de vent qui nous décoiffe.
C’est curieux ce besoin de début
qui nous permet de toucher la vie qui vit
quand la routine l’enfouie sous un tas de poussière.
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