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Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Le gout de l’inachevé.

Ne pas oublier notre passé, celui que nous avons vécu,

et l’histoire, non vécu.

Celle de nos ancêtres qui irrigue nos veines.

Notre histoire personnelle se mélange en permanence

avec l’histoire de nos aïeux, et chaque jour

nous transformons le tout

avec le nouvel inattendu qui bouscule

notre improvisation quotidienne.

Nous sommes dans ce mouvement inouï

qui n’est ni rectiligne, ni circulaire.

La flèche du temps est un concept,

les boucles temporelles, une image de pensée.

Pas de ligne d’arrivée, rien à gagner.

Un parcours qui par définition sera inachevé

et pourtant une sorte de complétude

peut nous envahir quand on agit en accord avec soi-même,

pas un soi-même fixe, mais ce soi-même que l’on sent vivre,

qui se transforme au rythme de son souffle,

de ce que ses yeux voient,

ce que son esprit apprend, ce à quoi il réfléchit,

ce que ses doigts touchent, son nez sent,

notre bouche goute.

Toutes ces nourritures façonnent notre regard

posé sur le monde. Plus il est attentif,

plus on est nourri et curieusement moins on est rassasié.

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