Sur le moment, on croit avoir compris,
on a compris : il est mort.
En fait, on n’a pas compris,
on a reçu l’information.
Alors, on a agit
comme on nous a appris
à agir dans ces cas-là.
Chacun sa façon.
Après, on n’a pas envie d’avoir compris.
On traverse un temps opaque.
Un entre-deux composé
du parfum d’avant qui est encore là
et de celui d’après que l’on redoute.
On ne peut pas faire autrement.
Un jour, certainement, on aura compris
qu’on n’avait pas encore compris,
alors ce jour-là sera ce jour-là.
Chacun le sien.
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