Le problème d’octobre,
c’est que notre attention
est facilement attirée par les choses
qui ne fonctionnent pas.
Celles qui divergent de nos attentes.
Une mécanique infernale se met en branle,
un engrenage qui ne broie
que des idées noires,
les autres n’arrivent plus à la lumière.
Il faudrait élaguer,
mais on n’a pas le courage.
Il faudrait se bouger,
mais on préfère rester couché.
Il faudrait…Il faudrait ..
Mais on ne fait pas.
Notre cerveau est comme une bibliothèque
remplie de livres de natures
et de sujets très divers,
en octobre c’est comme
si on revenait sans cesse
sur le même livre,
incapable de lire les autres
pourtant juste à côté,
en dessus, ou en dessous.
Il suffit de remettre
celui des idées noires à sa place,
de savoir qu’il est bien là,
et en choisir un autre.
Les problèmes ne vont pas disparaitre,
ils ne seront pas occulté
non plus, mais ils occuperont
seulement la place qu’ils doivent
occuper ni plus, ni moins.
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