Mince, plutôt grand, les vêtement serrés au corps, le crane presque rasé, les cheveux rares mais drus.
Plus d’influx nerveux que de puissance musculaire.
Une main dans la poche avant de son jean, le manteau ouvert à cause de ses grandes enjambées.
L’autre main nourrit sa bouche vorace.
Les bouchées sont franches, toniques.
Il croque, la mâchoire animée par un rythme et une fermeté
ne laissant aucun doute sur la solidité de ses gencives et la blancheur de ses dents.
A peine avalée, la main présente une nouvelle bouchée à la voracité de sa mastication animale.
Son champs de vision est vaste, il balaye de la tête et des yeux avec un décalage, d’abord la tête et ensuite les yeux.
Un coup à gauche, un coup à droite, discrètement mais pas suffisamment pour l’être vraiment
alors, on le remarque un peu, juste un peu, juste comme il le souhaitait.
On ne sait pas si c’est pour évaluer ce qui se passe ou s’assurer qu’on le voit bien.
Non, en fait, il avance sans regarder vraiment, il ne fait que scanner ce qui l’entoure, traitant juste l’information
qui lui parvient sans y attacher aucune importance.
Il s’assure surtout de l’attention que lui portent les trois femmes qui l’accompagnent.
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