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Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Le merveilleux de l'émerveillement.

La perfection fascine,

quand la danseuse termine son enchainement

à la seconde précise

où la dernière note du mouvement

jouée par l’orchestre

de quatre-vingt musiciens cesse de voler,

comment ne pas être admiratif

devant la perfection du cadrage,

de la lumière, de la composition,

de la netteté d’une photographie

de l’évocation poétique du merveilleux

par l’arrangement harmonieux

des couleurs d’un artiste,

un agencement subtil du vide et du plein.

Cependant l’admiration crée une distance

entre la chose admirée et le regardeur,

entre la star sur scène et le public dans la fosse.

Une étanchéité entre le monde parfait,

parfois trop parfait de l’artiste et celui du public.

Alors que l’émerveillement, lui, est inclusif.

Ses bras sont grands ouverts au regardeur

qui n'a plus qu'à saisir simplement

et sincèrement l’invitation,

L’émerveillement est plus fréquent qu’on ne croit,

encore faut-il être disponible

pour ne pas le rater quand il se présente.

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