top of page
  • Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Le mouvement des frimas.

Les frimas d’octobre hésitent à s’installer.

Un matin très frais,

un après-midi si chaud

que quelques sueurs perlent encore,

réminiscence de la chaleur de l’été pourtant passé.

L’esprit, lui est déjà froid et humide.

Les pensées sombres tirant

vers le noir plutôt que vers le clair.

Pourtant le soleil se lève et se couche

avec une régularité totalement infaillible.

Mes idées s’enlisent

dans des sables mouvants lourds et étouffants.

Il faut ouvrir une fenêtre

même une toute petite.

S’attacher à apprendre quelque chose d'inconnu la veille

s’atteler à créer, même un rien,

ce sera un rien qui n’existait pas auparavant.

Sortir et mettre un pied devant l’autre,

puis l’autre, jusqu’à marcher

d’abord droit

puis rapidement

en regardant le ciel et les arbres.

Cette activité cérébrale et physique

même minimale peut suffire

à allumer une lumière qui va se propager

et finir par nous illuminer tout entier.

6 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Qui aime bien châtie bien ! Un combat contre son corps pour le réparer. Une communion solidaire avec la nature, pas celle que l’homme aménage pour l’homme. Celle des loups qui tracent des pistes que l

Mon extérieur me trompe , il trompe mon intérieur, ou le contraire, je ne sais plus. Mon intérieur est vide. Je vais mécaniquement vouloir le remplir de l’extérieur, combler impérativement ce vide et

Le temps file. Je n’ai pas le temps. Rappelles-moi plus tard. J’ai d’autres choses à faire. A bientôt. A très vite ! Le temps et le faire ne nous apparaissent jamais dans la quantité adéquate. On ne d

bottom of page