Les frimas d’octobre hésitent à s’installer.
Un matin très frais,
un après-midi si chaud
que quelques sueurs perlent encore,
réminiscence de la chaleur de l’été pourtant passé.
L’esprit, lui est déjà froid et humide.
Les pensées sombres tirant
vers le noir plutôt que vers le clair.
Pourtant le soleil se lève et se couche
avec une régularité totalement infaillible.
Mes idées s’enlisent
dans des sables mouvants lourds et étouffants.
Il faut ouvrir une fenêtre
même une toute petite.
S’attacher à apprendre quelque chose d'inconnu la veille
s’atteler à créer, même un rien,
ce sera un rien qui n’existait pas auparavant.
Sortir et mettre un pied devant l’autre,
puis l’autre, jusqu’à marcher
d’abord droit
puis rapidement
en regardant le ciel et les arbres.
Cette activité cérébrale et physique
même minimale peut suffire
à allumer une lumière qui va se propager
et finir par nous illuminer tout entier.
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