Parfois elle nous fait déglutir,
des gouttes de sueurs froides
perlent sur les tempes,
voire dans le bas de la nuque.
Notre corps tout entier
tétanisé est figé, comme glacé.
Ce genre de vérité nous empêche
le moindre mouvement, de peur
de briser un membre gelé.
Il y a en d’autres moins froides,
tièdes, voire chaudes
qui colorent le visage en rouge
et font monter des larmes suspendues
un temps, en dessous des paupières
pour finalement franchir
ce barrage trop bas et inonder
le coté droit, le coté gauche du visage ,
jamais de façon totalement symétrique,
secouant le corps comme un tas sans forme.
Qui a dit que la vérité n’avait pas de température ?
Comments