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  • Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Le parfum des rois.

Le son du stylo court

sur le papier pour accoucher des mots.

Frapper les blanches et les noires

pour que le son des notes sorte du piano,

des volutes de parfums invisibles

entrainent le spectateur.

dans un monde nouveau.

Un tourbillon d’émotions

rythme ce moment

sans que nos pensées

soient happées par un « j’aurai du »,

« je devrai » ou « que va-t-il se passer ?»

Les ondes propres de l’artiste se propagent

avec sincérité et nécessité

se mêlant à celles du son,

les deux troublant les nôtres.

Un ballet envoutant nous emporte

tout entier au pays de l’art

où nous sommes maintenant partie

prenante de la création elle-même.

Totalement immergé dans l’œuvre qui se déroule,

enivré du parfum des rois que nous sommes devenus.

C’est ce qui advient dans et par l’art.

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