Le son du stylo court
sur le papier pour accoucher des mots.
Frapper les blanches et les noires
pour que le son des notes sorte du piano,
des volutes de parfums invisibles
entrainent le spectateur.
dans un monde nouveau.
Un tourbillon d’émotions
rythme ce moment
sans que nos pensées
soient happées par un « j’aurai du »,
« je devrai » ou « que va-t-il se passer ?»
Les ondes propres de l’artiste se propagent
avec sincérité et nécessité
se mêlant à celles du son,
les deux troublant les nôtres.
Un ballet envoutant nous emporte
tout entier au pays de l’art
où nous sommes maintenant partie
prenante de la création elle-même.
Totalement immergé dans l’œuvre qui se déroule,
enivré du parfum des rois que nous sommes devenus.
C’est ce qui advient dans et par l’art.
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