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  • Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Le pas japonais.

La totale ignorance ne permet pas de voir la sienne.

J’ignore que j’ignore.

Parvenir à une petite connaissance

est un déjà un grand pas.

Il implique un changement d’état.

De vapeur au liquide, du solide au liquide,

voire du solide à la vapeur directement

en un claquement de doigt.

Tout dépend des connaissances et de soi.

Il ne s’agit pas tant d’accumuler les connaissances

comme on accumule des timbres,

des objets et même des livres dans sa bibliothèque,

mais d’arriver à déployer sa curiosité

comme le paon déploie

ses longues plumes étendues quand il fait la roue.

Des connaissances circulaires

avec un œil à chaque plume qui permettent

de tisser des liens entre des choses

qui n’en ont à priori pas.

Un peu comme ces pas japonais sur l’eau.

Ils sont des pierres éparses et c’est votre mouvement

qui les relie entre elles de façon éphémère.

Ce petit saut à chaque fois nécessaire

pour passer d’une pierre à l’autre, ce risque,

puisque les deux pieds sont un instant

en suspend est aussi mouvement.

En le jouant, hésitant au début puis à votre rythme,

ce pas dansant va vous permettre de passer

de l’autre côté de la rive ou peut d’être du miroir ,

tout dépend de la nature de ce que vous aurez à franchir.

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