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  • Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Le piège du beau.

La beauté fascine, elle attire autant

qu’elle repousse par la distance imposée.

Une petite voix chante l’air du

« C’est trop beau pour moi »

nous faisant déglutir involontairement.

Quand c’est moche, il faut faire des efforts

pour trouver la beauté

et quand on y parvient,

parce qu'on a trouvé l'autre ordre

dont fait partie cette beauté.

Il y a une sorte de satisfaction.

Non, une fierté et un sourire.

Mais, quand le beau se livre directement à vous,

aucun effort à faire, il est une évidence.

Il faut seulement l’accepter comme il est,

pour le recevoir pleinement.

Immédiatement surgit la voix de l’effort :

« On n’a rien sans rien! »,

Ben, là ,ci,, c’est donné.

Sans travail, sans effort.

Comment s’abandonner devant le beau ?

On le fait pourtant aisément

devant un coucher de soleil,

devant un paysage, mais devant un humain

impossible de lui avouer qu’on le trouve beau,

persuadé de passer pour un pataud.

La belle enveloppe contient

en plus une lettre de haute tenue.

Une tonalité tour à tour espiègle, triste,

joyeuse, violente, érotique, froide,

drôle, sure, hésitante,

sincère et pourtant vrai.

La beauté n'est pas que vue,

elle convoque autant l'esprit que les sens.

Dans tous les tons, la fraicheur domine.

Le son de la voix, le sourire

qui occupe toute la largeur du visage

et qui retrousse ses lèvres

pour dévoiler de belle dents blanches

même quand elles sont jaunes.

Les yeux en l’air ou en larmes

Les lèvres comme des fraises,

les yeux comme un morceau de lagon,

Les cheveux comme des blés

emportés par le vent de l’été.

Finalement, ce n'est pas tant

ce qu'on voit qui compte

mais la façon dont on éclaire

notre regard pour voir la beauté.

Elle née peut être d'une cause intérieure,

comme le bonheur ?

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