Déraciné, arraché, puis exfiltré pour être
projeté du monde réel, (dans un deuxième ou second ?),
épisode de la série un avec ses acteurs,
parfois bon, mais aux personnages communs,
immergés dans un histoire banale élaborée
par un scénario à l’ossature fragilisée par les défauts
inhérents à son intention de départ.
Une histoire aux ressorts finalement mécanique,
seulement tendue par un suspens plus ou moins
bien rythmé entre deux épisodes.
Des élections incertaines au pays des indiens,
des coupeurs de têtes barbus exécutant presque au hasard
au coin de la rue, des faillites, mais peu de suicide encore,
quelques dictateurs couvant sous des braises habilement
repartis sur la planète.
Bref, du quotidien.
On n’y apprend rien, on tue le temps comme on dit.
Mais le temps est la seule chose que l’on ne peut pas tuer,
il n’a pas de début, ni de fin.
Le temps n’a pas de durée.
La vie oui, on n’en a qu’une, qui que l’on soit.
On peut la bruler sans s’en rendre compte,
on peut vouloir la conserver
le plus longtemps possible en étant économe.
Chacun fait comme il veut, surtout comme il peut.
Dans tous les cas, une vie n’en est que plus
précieuse par sa finitude.
Elle n’est pas rare, elle est unique,
d’où vient le sacre de son sacré.
Cela signifie que certain au nom de la vie elle-même
peuvent se sacrifier.
Cela signifie aussi qu’on ne peut pas lui
manquer de respect,
le sacrilège ne doit pas l’atteindre puisqu’elle est sacrée.
Comments