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Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Le sel de l’humanité.

L’eau des larmes s’évapore vite.

Ce liquide chaud sur la peau de notre visage

s’écoule à flots ou avec parcimonie.

En fonction de la joie, du désespoir, de la tristesse,

du bonheur éprouvé.

Parfois une seule goutte invisible,

à peine née va se refroidir rapidement,

sécher et disparaitre.

Trahissant son existence

par le dépôt de sel craquelant notre peau.

Toujours cette mystérieuse capacité

de l’homme à transformer un rien en quelque chose.







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