L’eau des larmes s’évapore vite.
Ce liquide chaud sur la peau de notre visage
s’écoule à flots ou avec parcimonie.
En fonction de la joie, du désespoir, de la tristesse,
du bonheur éprouvé.
Parfois une seule goutte invisible,
à peine née va se refroidir rapidement,
sécher et disparaitre.
Trahissant son existence
par le dépôt de sel craquelant notre peau.
Toujours cette mystérieuse capacité
de l’homme à transformer un rien en quelque chose.
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