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Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Le vautour, quel poète !

Le vol du vautour écrit dans le ciel

des horreurs que seules les belettes

et autres rongeurs savent lire.

Ainsi terrorisés, ils se terrent

ou se déplacent furtivement habités par la peur.

Cet effroi modifie leur odeur.

Leur nouveau parfum va attirer leur prédateur.

Une fois mort et en partie dévoré,

le vautour va enfin pouvoir jouer son rôle de charognard,

se nourrir de la mort des autres.

Ses écrits dans le ciel auront accéléré le processus,

il avait faim.

Attention aux écrits,

ils engagent peut-être ceux qui les commettent

mais peuvent aussi transformer ceux qui les lisent.

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