top of page
  • Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Le vautour, quel poète !

Le vol du vautour écrit dans le ciel

des horreurs que seules les belettes

et autres rongeurs savent lire.

Ainsi terrorisés, ils se terrent

ou se déplacent furtivement habités par la peur.

Cet effroi modifie leur odeur.

Leur nouveau parfum va attirer leur prédateur.

Une fois mort et en partie dévoré,

le vautour va enfin pouvoir jouer son rôle de charognard,

se nourrir de la mort des autres.

Ses écrits dans le ciel auront accéléré le processus,

il avait faim.

Attention aux écrits,

ils engagent peut-être ceux qui les commettent

mais peuvent aussi transformer ceux qui les lisent.

4 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Programme de rentrée

Quand on accorde son esprit, son corps et son âme, une obscurité s’illumine. Une fulguration nous connecte au monde sans intermédiaire,...

Eloge.

Un cercle, c’est parfait. Rien n’a y ajouter, rien n’a enlever non plus. Aussi, il fait unanimité. « Excellent » sonne différemment....

Comments


bottom of page