Entropie, c’est qui se défait dans la durée par l’usure, le chaos.
Ce qui se fait, c’est l’élan de vie.
Quel beau couple !
Les deux font des boucles ensemble comme des valseurs qui décrivent
des arabesques avec leur trajectoire dont eux seuls connaissent celle qui va suivre.
Et encore, c’est en faisant qu’ils font, ils n’ont pas décider à l’avance.
C’est dans leur élan qu’ils décrivent des boucles en duo l’un avec l’autre.
L’un guide l’autre, qui s’abandonne.
Est-ce l’élan de vie qui s’abandonne dans ce qui se défait ?
Ou ce qui se défait qui tombe dans les bras de l’élan de vie ?
En tout cas cette confiance de l’un pour l’autre fait qu’ensemble
ils créent un élan de vie nouveau. Ils se nourrissent mutuellement, c’est sûr.
Et ainsi font quelque chose qui est plus grand qu’eux deux.
La matière de H.Bergson a disparu depuis presque 100 ans et pourtant comment douter que son esprit
ne soit pas parmi nous ? Il contribue au moins là, maintenant à me faire écrire ces lignes, qui valent ce qu’elles valent
mais qui sont le fruit de la rencontre de son esprit et du mien pour créer une autre pensée que la sienne et que la mienne.
D’assurément plus grand que l’un et l’autre isolé.
Puisque l’un n’existe plus et ne peut plus rien produire de nouveau, et l’autre n’aurait pas écrit sans lui.
Cet état n’illustre-t-il pas la fait que l’un et l’autre faisons partie d’un tout dont le temps et la matière sont affranchis ? L’esprit, l’âme ?
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