On ne peut pas être conscient des choses
tant qu’on ne les a pas interrogés soi-même.
L’évolution, la métamorphose, la transformation
ne peut advenir qu’après
une interrogation personnelle et intime.
Ce questionnement est un pas indispensable
pour avancer vers la conscience.
Etre conscient de soi pour s’ouvrir au monde,
c’est-à-dire à la nature et aux autres.
Cette ouverture se traduit par une capacité augmentée
à se nourrir de tout ce qui nous entoure,
à mobiliser son attention.
Aussitôt, une présence intense à la vie vivante s’installe
et l’état qui en découle est de ne rien attendre,
de faire de son mieux
sans se soucier du succès ou de l’échec.
C’est paradoxal, on ne peut pas viser « ne rien attendre ».
Pourtant quand cet état vous enveloppe,
quand quotidiennement,
en faisant à chaque instant naturellement
de son mieux sans rien attendre en retour,
c’est une caresse, la caresse de l’aile des anges,
le son de la liberté qui chante.
S’il n’advient rien, c’est tout à fait satisfaisant.
S’il y a un surgissement , c’est en cadeau.
Cet état est-il un biais cognitif, une tromperie de l’esprit ?
Un seul indicateur : la joie, pas le plaisir,
celui-ci je peux le décider, le prévoir.
Je ne peux pas faire advenir la joie,
c’est elle qui choisit quand elle veut se montrer.
Le chemin emprunté est toujours le bon
quand c’est elle qui l’éclaire.
"Ne rien attendre".
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