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Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Quand la baignoire déborde.


L’intuition fait appel à l’apprentissage,

la mémoire, l’expérience

et procède par associations

avec une touche nécessaire d’abandon.

On ne force pas l’intuition,

on ne la contrôle pas.

Elle advient,

elle nous est donnée ou pas.

On ne la cherche pas, elle nous trouve.

Le hasard n’a rien à y faire.

Elle a été nourrit par une passion,

un travail, une répétition, c’est-à-dire,

une accumulation de volonté, de contrôle.

C’est son terreau.

Puis rien.

Il y a un temps de repos nécessaire à sa fermentation.

Puis rien.

Et surtout sans manifester d’impatience,

sans la commander, elle va surgir, cette intuition.

Un éclair qui illumine des choses

qui étaient là, mais non visibles

se retrouvent instantanément

connectées entres elles.

Cet assemblage va créer une nouveauté,

une transmutation polyforme

qui va de l’équation au velcro

en passant par un presse citron,

un tableau, film, pensée, robe ou encore médicament.

Un précipité qui synthétise

une vision du monde et qui donc le transforme.





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