Un soleil brulant.
L’air chargé de mer.
J’ai presque frais par moment.
Un café avec mon instagrameuse favorite.
Nous échangeons sur le don.
Donner du temps, ou donner quelque chose.
Si rien n’arrive, c’est normal, c’est donné.
S’il advient quelque chose, c’est du surplus !
Finalement une façon de provoquer l’inattendu
et surtout de l’accueillir avec espérance.
J’ai poursuivi la journée avec Montaigne raconté par Zweig.
Quelle compagnie !
Raisonnable,
je suis resté à l’ombre du parasol
la majeure partie du temps,
quand fatigué par la lecture ou
quand le corps évapore son eau,
je me plongeais dans la mer
suffisamment fraiche pour me saisir,
m’enveloppant quand j’essayais de la prendre en nageant.
Mon esprit vague.
Je pense à Montaigne.
Comment aurait il reçu Jung ?
Les neurosciences ?
L’ homme qui a marché sur la Lune ?
Les progrès de la médecine ?
La psychanalyse ?
Une exploration du « soi »
qu’il ne pouvait pas nommer ainsi.
Pourtant il avait trouvé les moyens de l’explorer.
Un Christophe Colomb de la vie
qui en explorant la sienne
pensait découvrir une petite chose
et découvre un infini intemporel.
J’ose à peine poursuivre avec Rilke,
une fois Zweig achevé,
j’ai repris ma lecture,
p 76 des Lettres à un jeune poète.
J’ai été cueilli, tellement,
que je suis retourné
me plonger dans la fraicheur
des vagues d’eau salé de la méditerranée.
J’ai fini mon après-midi en compagnie de Rilke.
Et là encore,
je pensais à la rencontre
entre Montaigne, Rilke, Zweig.
Ces trois-là auraient
ainsi augmenté leur existence, encore.
La nôtre en conséquence.
Vraiment quelle belle journée!
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