La confiance en hibernage
Le mot est lâché: confiance.
Dans une société qui préfère le contrôle par-dessus tout
et le démontre à coup de normes, règlementations
et autres législations.
La confiance en autrui est bien emmitouflée
pour se protéger de cet hiver humide et glacial
rempli d’injonctions, contraintes revêtant un habit de formulaire à remplir,
de cases à cocher, de parcours imposés.
Il faut que la confiance est confiance pour se donner à autrui.
Vivement un printemps pour
qu’elle sorte de son camouflage et se lâche vraiment.
Faire confiance est une déflagration d’énergie
à au moins double détente:
celui qui fait confiance est libéré d’une partie de la tâche
et peut s’attaquer à un autre sujet,
celui qui la reçoit s’en trouve galvanisé, car cela signifie
qu’on le croit capable de faire quelque chose
que lui-même ne pensait pas qu’il savait faire.
N’attendons pas un printemps,
osons faire confiance tout de suite.
Etre vrai
Pour ne pas se soucier et arrêter de répéter
ce que l’on entend dire de nous,
il faut se connaitre soi même.
Ca prend un temps fou et curieusement,
on ne peut pas le faire
sans un médiateur extérieur.
Il prendra différentes formes
en fonction de chacun.
Se connaissant soi même
on va pouvoir apprendre
à s’apprécier pour parvenir à s’aimer.
Non pas s’idolâtrer et tomber
en pamoison avec soi même,
mais s’aimer vraiment, c’est-à-dire comme un tout
avec ses lumières, ses ombres, ses failles, ses forces,
ses peurs comme son courage ou sa veulerie.
Un tout composé de noir, de blanc, de gris
et de tellement d’autres couleurs.
Alors, parler vrai devient la seule et unique façon de parler.
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