Il est des jours ou dès le réveil
les idées sont de gros nuages noirs
qui bougent très vite changeant
sans cesse de directions et de vitesses.
Les pensées se bousculent sans être totalement abouties,
une cascade de corps morts qui s’accumulent,
ou au contraire une seule stagne.
Ce gros nuage plus gros et plus noir
assombrit toutes nos pensées.
Une seule idée omniprésente,
plus elle occupe d’espace, plus on est convaincu
que c’est bien ça qui va se passer.
C’est inévitable, la catastrophe, le pire va arriver.
Et bien sûr c’est à cause de l’autre,
toujours le même, mais non pas lui,
à cause de moi bien entendu , toujours de ma faute..
Et puis comme après la pluie,
le ciel s’est éclairci sans que l’on ne sache
vraiment ni comment ni pourquoi,
le plafond a décapoté.
Même sans soleil le ciel alors nous réchauffe le cœur.
Les idées s’enchainent sans hâtes,
animées par la raison qui a repris son logos
et titillées par l’imaginaire.
Certaines rebondissent entre elles aisément
et nous en apportent d’autres faisant
des liens abracadabrantesques,
d’autres mènent leur barque en solitaire,
tout ce beau monde s’accorde et nous avec.
Quelle belle journée, finalement quelle belle journée.
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