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  • Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

J+37

Dernière mise à jour : 5 juin 2020

Enfant, on pense devenir adulte dans le monde…de son enfance.

Une fois adulte, ce n’est plus dans le monde de notre enfance mais dans un autre !

Une course effrénée. Comme si notre corps et notre esprit n’étaient pas raccord.

L’un devance l’autre,

l’autre traine l’un,

l’un tire l’autre.

Une course vous dis-je, décousue, désordonnée, toujours trop rapide ou trop lente.

Comme si les jambes couraient à une vitesse et dans une direction contraire à celle du torse et des bras.

Jamais en rythme, pas synchronisés.

Un matin, quand ça arrive, on est raccord.

On n’a plus besoin de courir, plutôt de ralentir même, voire de s’arrêter.

De prendre le temps de regarder tout autour de soi, puis de s’effacer pour que le monde

qui nous entoure nous absorbe totalement.

On pensait qu’il fallait dominer le monde pour y être chez soi.

On se rend compte que c’est en s’y fondant totalement qu’on y existe pleinement.

Comme quand on trouve quelque chose qu’on a cherché pendant longtemps

sans savoir vraiment ce qu’on cherchait, et qu’on tombe dessus.

On le sait, d’un coup. La force de l’évidence.


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