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  • Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Quel cinéma!

Notre vie est un court métrage

persuadés qu’il s’agit d’un long.

Prendre son temps peut être considéré comme le perdre,

alors qu’il s’agit d’une juste perception de la réalité,

prendre son temps, c’est prendre conscience

de se nourrir de la nature de chaque instant.

S’autoriser à percevoir la goutte de pluie

comme la larme sur la peau de sa joue en souriant.

S’arrêter au bord de la route pour capter

la moindre variation de lumière de ce soleil

qui s’évanouit dans un voile d’abord brillant

comme le diamant pour se transformer

en jaune vif et se colorer de l’or du topaze,

poursuivant sur la chaleur de l’orange

qui finira rouge comme la braise du feu de cheminée

pour terminer par une fugace lumière blanche

avant de disparaitre en plongeant dans la densité noire

à nulle autre pareille de l’espace!

Alors on devient une texture, une matière,

on a totalement conscience d'être une poussière,

mais quelle poussière !



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