Arthur Baudon Vernet

23 oct. 20201 Min

Kate Wyrembelska.

Une énergie polymorphe se cristallise

dans les photographies,la peinture

les vidéos et la mise en scène de ses installations.

Petits ou grands formats ?

Laisser les vides faire respirer les pleins ?

Apporter de l’ombre à la lumière ou le contraire ?

Figuratif ou abstrait ?

Peu importe, l’inspiration décidera.

La vidéo peut se limiter à sa seule

personne métamorphosée

en nageuse psychédélique baignée dans un bleu californien

ou emporter un collectif chorégraphié dans

des sites naturels magnifiés par sa mise en scène.

La peinture peut l’inviter à éclabousser

et rayer délicatement un rectangle blanc

ou au contraire à l’occuper avec une matière

vigoureuse beaucoup plus dense.

Les photographies vont assembler plusieurs réels

dans un improbable tout pour nous emporter

dans un monde imaginaire.

Comment immerger le public dans son œuvre,

non pas pour le dévorer

mais, pour lui offrir matière à comprendre et à ressentir ?

L’énergie irradie tous les sujets.

L’exigence du fond et de la forme est un continuum.

L’installation elle-même fait partie de l’œuvre.

Il est indispensable que la forme soit aussi élégante

que l’intuition de départ. Les partis pris sont là

imprégnés de sa force de caractère,

mais sa disponibilité véritable rend son attention

perméable aux interventions extérieures

pour modeler encore et encore son art.

Il est vivant.

La fraicheur de l’action fait partie de son énergie.

Kate Wyrembelska nous donne à ressentir la vie.

N’est-ce pas la finalité de l’art ?

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