Une énergie polymorphe se cristallise
dans les photographies,la peinture
les vidéos et la mise en scène de ses installations.
Petits ou grands formats ?
Laisser les vides faire respirer les pleins ?
Apporter de l’ombre à la lumière ou le contraire ?
Figuratif ou abstrait ?
Peu importe, l’inspiration décidera.
La vidéo peut se limiter à sa seule
personne métamorphosée
en nageuse psychédélique baignée dans un bleu californien
ou emporter un collectif chorégraphié dans
des sites naturels magnifiés par sa mise en scène.
La peinture peut l’inviter à éclabousser
et rayer délicatement un rectangle blanc
ou au contraire à l’occuper avec une matière
vigoureuse beaucoup plus dense.
Les photographies vont assembler plusieurs réels
dans un improbable tout pour nous emporter
dans un monde imaginaire.
Comment immerger le public dans son œuvre,
non pas pour le dévorer
mais, pour lui offrir matière à comprendre et à ressentir ?
L’énergie irradie tous les sujets.
L’exigence du fond et de la forme est un continuum.
L’installation elle-même fait partie de l’œuvre.
Il est indispensable que la forme soit aussi élégante
que l’intuition de départ. Les partis pris sont là
imprégnés de sa force de caractère,
mais sa disponibilité véritable rend son attention
perméable aux interventions extérieures
pour modeler encore et encore son art.
Il est vivant.
La fraicheur de l’action fait partie de son énergie.
Kate Wyrembelska nous donne à ressentir la vie.
N’est-ce pas la finalité de l’art ?
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