L’amour, une flèche qui transperce le temps
puisqu’en se souvenant de son premier amour,
ce seul rappel au présent convoque immédiatement
et complétement les mêmes tremblements de notre cœur.
De l’amour de ses parents dont on pas forcement
conscience sur le moment, enfant c’est notre premier
rapport à l’amour, il est évidence.
De l’amour de ses frères et sœurs, de l’amour
de ses grands-parents, de la tante x ou de l’oncle y ,
de son ami, du meilleur ami
qui n’est pas celui d’un ami.
Tous ces amours ont marqué au fer rouge notre cœur,
notre être dans son entier.
L’amour que l’on porte à ses enfants,
cette relation singulière, indicible.
Chaque enfant y a sa place et
quand on pense à l’un il l"occupe totalement
et si l’on pense à l’autre,
il a instantanément toute la place lui aussi.
Ce fil d’or nous transperce
pour nous lier à notre amour présent,
se déroule aussi à travers le temps
quand il s’agit d’un amour disparu.
L’amour des petits enfants pour leur grands parents morts,
pour un amour éteint.
Un trait d’union qui fait fit du temps et de l’espace.
L’amour est là, partout tissant des liens tout le temps.
C’est pour çà que quand le soleil se couche
il est souvent doré, il fait briller tous ces liens invisibles
pour nous rappeler que l’amour est là même
quand on ne le voit plus.
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