top of page
  • Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Dimanche à la plage

La brune au maillot noir.

Des attaches fines, la peau bronzée,

presque dorée, des formes là où on les attend.

Des cheveux teintés de mèches plus claires.

L’ensemble à du poids, une charge érotique.

Ca c’était allongée, debout l’apparente

perfection des proportions s’est évaporée,

alors un charme a surgit.

A quelque mètres un homme droit,

absolument rigide, le torse bombé,

les deux bras ballants

exagérément écartés du corps,

les jambes aussi sont trop écartés.

Il apparait coincé quelque part.

Il ne bouge que sa tête vers des joueurs de ballons

puis vers une fille, la baisse vers sa femme,

chaque cible est toujours observée

pendant un temps trop long.

Son corps toujours bloqué

dans un corset invisible donne à son regard

une absence de profondeur,

il reste caché derrière des verres de lunettes

du même bleu turquoise que son maillot.

5 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Ne rien attendre.

On ne peut pas être conscient des choses tant qu’on ne les a pas interrogés soi-même. L’évolution, la métamorphose, la transformation ne peut advenir qu’après une interrogation personnelle et intime.

La cause et l’effet

On analyse le succès comme on regarde la construction rationnelle d’un mur. Comme si chaque brique avait été posé avec une précision calculée pour dévoiler la beauté du mur achevé. Ou bien dans le cas

Le temps qui passe

Densifier l’éphémère ne signifie pas le remplir d’agitation jusqu’à ne plus pouvoir respirer, mais plutôt intensifier l’attention qu’on lui porte sans vouloir en prendre quelque chose, sans redouter s

bottom of page