L’envie d’écouter l’autre, de le rencontrer, de partager.
Sourire de sa propre situation.
Un conseil.
Partager une question sans réponse, et écouter la sienne.
Se confier sans se dévoiler, sachant que l’autre comprendra.
C’est en demi-teinte, avec pudeur, avec une confiance absolue.
La pudeur est là pour envelopper la vérité sans la masquer.
Le temps n’a pas d’emprise sur l’amitié.
On sait.
Les échanges peuvent être badins, légers, souvent complices, parfois non.
Mais ils ont toujours quelque chose de gaie, de joyeux.
Et soudain un mot, une phrase, va surgir.
C’est cet échange, ce mot qui ne peut exister qu‘avec un ami et seulement un ami.
On ne sait jamais à l’avance quand cela se passera, d’ailleurs parfois ça ne se passe pas.
La présence n’a pas d’influence non plus, même s’il n’est pas là on sait qu’il est là quelque part.
Car un ami, on n’en a pas « besoin ». Il fait partie de nous.
Il n’est pas une chose extérieure qu’on veut à soi, il n’est pas de l’ordre de la possession.
Il va, il vient, il est libre.
Le lien est omniprésent mais pas actif tout le temps comme s’il était un fil lumineux parfois éteint, parfois allumé.
Comme une lumière blanche mais pas trop blanche, un peu plus chaude que blanche.
Douce, parfois puissante, mais toujours douce, chaude et enveloppante.
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