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Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

L’effet papillon.

Je n’avais jamais imaginé

que l’amour puisse

se transformer en indifférence

accompagnée d’une pincée de détestation.

Je pouvais penser

qu’il ne serait pas là tout le temps.

L’un aime plus que l’autre par moment,

et vice versa, un peu comme

deux balançoires.

Un coup l’une est haute, l’autre basse

puis l’une basse et l’autre haute,

parfois les deux sont à l’arrêt

côte à côte ou bien en l’air.

Voilà un ballet

ou tout est question de rythme.

L’un tire l’autre, puis l’autre entraine l’un.

Par moment, l’un s’abandonne à l’autre,

par d’autres les deux s’abandonnent

mutuellement sans plus savoir

qui s’est abandonné à qui.

Avec le temps, j’aurais pu imaginer

que la passion se transforme en amour

puis en amitié indéfectible,

l’attrait des corps étant moindre.

La somme des deux restant

plus grande que leur addition.

Il faut bien l’admettre,

la perte de confiance

à permis à la fin du respect

de se montrer,

réveillant le mépris,

qui en invitant la détestation

à élever l’indifférence en maitre.

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