Je n’avais jamais imaginé
que l’amour puisse
se transformer en indifférence
accompagnée d’une pincée de détestation.
Je pouvais penser
qu’il ne serait pas là tout le temps.
L’un aime plus que l’autre par moment,
et vice versa, un peu comme
deux balançoires.
Un coup l’une est haute, l’autre basse
puis l’une basse et l’autre haute,
parfois les deux sont à l’arrêt
côte à côte ou bien en l’air.
Voilà un ballet
ou tout est question de rythme.
L’un tire l’autre, puis l’autre entraine l’un.
Par moment, l’un s’abandonne à l’autre,
par d’autres les deux s’abandonnent
mutuellement sans plus savoir
qui s’est abandonné à qui.
Avec le temps, j’aurais pu imaginer
que la passion se transforme en amour
puis en amitié indéfectible,
l’attrait des corps étant moindre.
La somme des deux restant
plus grande que leur addition.
Il faut bien l’admettre,
la perte de confiance
à permis à la fin du respect
de se montrer,
réveillant le mépris,
qui en invitant la détestation
à élever l’indifférence en maitre.
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