top of page
  • Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

l'âme des larmes.

Je sais que je suis dans le vrai

au plus près du mystère du sens de ma vie. Je sais ce que je fais, c’est-à-dire parvenir

à exprimer le plus justement possible

ce que je perçois du monde .

afin de révéler ce pourquoi je suis. Arriver à me promener sans flagornerie

ou sans pudeur est un aboutissement en soi. Cette sensation n’est qu’épisodique,

tel le funambule qui avance sur son fil.

Symbole de son existence, de la vie tellement fragile. Je perçois l’éphémère et la profondeur en même temps,

l’inutile et l’indispensable. Le grain de sable sur la plage

sans qui la plage sera toujours une plage

mais pas tout à fait là même non plus, la plage le sait. La vague de joie de cette prise de conscience

se matérialise par des larmes, un flot de larmes. L’eau, entre vapeur et glace, nuage et solide,

matérialise la pensée de mon âme. C’est fini, cet état s’est évanoui. Les larmes ont séché, les nouvelles

ne sont pas encore arrivées.

Reviendront-elles ?

15 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Le poète qui se prenait pour un astronaute

L’astronaute est en mission pour changer des boulons sur un satellite défectueux. Il va s’entrainer des années après avoir été sélectionné parmi 1 000, 10 000 autres ? Avoir travaillé avec une équipe

L’absence de poids

Etre en apesanteur. Ne plus avoir, seulement être. Etre débarrasser de l’indispensable et du nécessaire. Vivre dans le non nécessaire et le non indispensable. Etre aspirer par un grand tout plus grand

Les jeux sont faits

Suis-je beau ? Cette chemise avec une cravate ? Oui, non ? Veste ou pull ? Chaussettes, j’aime quand elles serrent le mollet et qu’elles sont fines et légères. Pas trop fines et pas trop légères non p

bottom of page