top of page
  • Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Symphonie marine.

La mer calme, même les voiles

des bateaux ne sentent pas le vent,

seulement le frais de l’air.

La répétition des vagues est apparente,

elles font d’abord des montagnes

qui courent à la surface de l’eau,

grisées par la vitesse,

accélérant encore,

elles manifestent leur joie en exhibant

cette barbe d’écume blanche

aux poils en tourbillon

qui disparait presque totalement

quand elles s’échouent.

Il n’y en a pas une pareille,

leur musique n’est jamais non plus

exactement la même,

des variations musicales

hypnotiques à la Philip Glass.

Notre écoute est anesthésiée

par l’apparente similitude des sons.

Les vagues sont parfois très courtes

ou très longues, le rythme n’est jamais identique,

la vélocité du son dépend de la caresse du vent.

Entêtant, ce bruit omniprésent laisse

parfois entendre le cliquetis des cailloux

roulés par la mer ou c’est peut-être le sel

qui les saisit quand ils poussent leurs cris

tous en même temps.

Ce n’est pas un cris de douleur,

mais celui de la surprise de l’eau froide

sous la douche quand on l’attend chaude,

une surprise des sens,

les cailloux dans l’eau de mer

doivent certainement la ressentir aussi.

9 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

La vie est une symphonie avec son début et sa fin. Entre les deux, le doute accompagne ce mouvement Enlaçant tantôt les notes joyeuses tantôt les tristes. Les deux nous accompagnent dans un rythme à l

« Si vos proches sont loin, cela montre que tout commence à s’élargir autour de vous. Et si votre monde proche est loin, alors votre vaste monde est immense, il est déjà dans les étoiles. Réjouissez-v

Les mots surgissent sur la page blanche comme les coquelicots au-dessus de l’herbe verte. On ne sait jamais exactement quand ils apparaitront. Ce n’est pas une affaire de volonté, mais de temporalité.

bottom of page