Il est tellement agréable de se « resservir ». Au diable « la mesure » !
Quand on s’est resservi, forcement avec succès
on va le faire dans tous les domaines. Et c’est toujours aussi agréable !
On multiplie ainsi les plaisirs. Se resservir, pourquoi refuser ?
Ca devient une habitude, un automatisme, puis un système :
On y fait plus attention et puis surtout, on ne peut plus faire autrement.
Le manque n’est jamais comblé. Il y a toujours un plaisir à prendre.
C’est sans avenir, car plus on se resservira plus on en aura envie.
Dire stop, c’est dur, très dur. Se priver de son plaisir.
Et puis son entourage en rajoute: Pourquoi non ? T’es trop con, ressers -toi,
fais comme moi…
L’injonction du milieu ne vas pas aider.
Et puis on va se rendre compte qu’on avait perdu le plaisir de la dernière bouchée puisqu’on se resservait tout le temps.
En attente toujours, de la future bouchée sans apprécier vraiment celle que l’on venait d’ingurgiter.
On n’y faisait même plus attention.
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