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  • Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Le coussin d'air.

Trop concentrée,

l’attention devient étroite,

pointue et aiguisée sur un sujet précis,

mais étroite.

Impossible de laisser mon esprit vagabonder.

Comme un ballon qui désespère

de s’envoler oubliant le câble

qui le maintient à Terre.

Mon esprit est enfermé

dans un problème

trop complexe et trop dense

pour laisser passer le moindre courant d’air,

laisser filtrer la moindre lumière.

Mon temps de cerveau disponible

pour autre chose que mon problème

est égal à zéro, pourtant il ne s’agit pas de temps,

mais d’espace.

Je ne laisse pas l’espace suffisant,

ce petit vide qui agit comme

un coussin d’air avec la vie.

C’est paradoxalement ce pas de coté

qui est indispensable pour se connecter au réel.

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