Trop concentrée,
l’attention devient étroite,
pointue et aiguisée sur un sujet précis,
mais étroite.
Impossible de laisser mon esprit vagabonder.
Comme un ballon qui désespère
de s’envoler oubliant le câble
qui le maintient à Terre.
Mon esprit est enfermé
dans un problème
trop complexe et trop dense
pour laisser passer le moindre courant d’air,
laisser filtrer la moindre lumière.
Mon temps de cerveau disponible
pour autre chose que mon problème
est égal à zéro, pourtant il ne s’agit pas de temps,
mais d’espace.
Je ne laisse pas l’espace suffisant,
ce petit vide qui agit comme
un coussin d’air avec la vie.
C’est paradoxalement ce pas de coté
qui est indispensable pour se connecter au réel.
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