Le lundi, je rempli mon agenda avec jubilation.
Quand la dernière case vide est remplie,
la vague de satisfaction du travail
accomplit m’envahie, je suis productif .
Puis, c’est un vertige, une angoisse : plus une minute à moi.
Le désir de l’agenda vide donne aussi le vertige,
il m’oblige à composer avec l’imprévu,
l’ennui et surtout moi-même et me culpabilise.
C’est éprouver l’inconfort du doute permanent,
rempli de points d’interrogations
avec quelques très rares points pour respirer seulement,
et le confort des certitudes entourés de points
bien à l’abri derrière une forêt de points d’exclamation.
Le désir, moteur de l’élan vital aliéné
par son besoin de prendre
tout ce qui se présente à lui,
incapable de de s’abandonner
au simple fait d’être vivant,
incapable de vivre pour vivre.
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