Les médias et la catastrophe, un couple indissociable.
Plus c’est dramatique, plus ça se vend.
Plus il y a d’horreurs, de misère, de bêtises, plus il y a de monde.
Attirés comme les poissons par le lamparo, les papillons de nuit par la lumière
chaque nouveau lecteur est comme hypnotisé par la laideur, harponné par la bêtise.
Pourtant nous ne nous souvenons que de ce qui était bien.
Nous oublions facilement les moments difficiles, discrètement passés au tamis de la mémoire seuls les grains de bonheurs pourtant, si petits sur le moment grossissent avec le temps pour rester à la surface du tamis, les gros malheurs eux, deviennent finalement poussières.
C’est fou non ? Nous passons notre temps à aimer être abreuvé de l’horreur du jour ou de la catastrophe du lendemain et nous ne souvenons du champ de coquelicot, du gout des abricots de nos quinze ans, du baiser sur la joue de notre grande mère, d’une soirée tout à fait banale entre amis avec un je ne sais quoi ce soir-là.
Nous sommes tous, tout et son contraire, pourquoi pas ?
Peut-être faut-il seulement s’en rendre compte de temps en temps ?
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